Abus de faiblesse reconnu dans une pratique de faux souvenirs induits

Le 14/06/2012 - Communiqués de presse

La  Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires se félicite de la condamnation pour abus de faiblesse d'un "thérapeute"

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires se félicite de la condamnation pour abus de faiblesse du "thérapeute" Benoit Yang Ting par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende.

Ce procès emblématique de l'emprise sectaire exercée par des "gourous thérapeutiques" fut aussi pour la première fois celui des "faux souvenirs induits", une pratique dénoncée à plusieurs reprises par la Miviludes.

Les dérives sectaires dans le domaine de la santé sont une préoccupation majeure pour la Mission qui a publié en avril dernier un guide pratique Santé et dérives sectaires destiné aussi bien aux professionnels de la santé qu’aux particuliers confrontés aux situations de ce type. 

En application de l'article 6-IV de la loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans l'économie numérique, la Miviludes publie ci-dessous la demande d'insertion d'un droit de réponse présentée par Benoît Yang-Ting : "J'ai interjeté appel du jugement du Tribunal correctionnel de Paris, dont vous faites état dans votre communiqué. Je conteste en effet les faits qui me sont reprochés. Vous faites usage de guillemets pour me désigner en tant que "thérapeute", sous-entendant l'absence de sérieux de mon travail. Or, je possède un diplôme de psychologue clinicien de l'université Paris V René Descartes et j'ai exercé en tant que psychologue-psychothérapeute pendant plus de trente ans. Vous évoquez également des pratiques de "faux souvenirs induits" par des "gourous thérapeutiques". Ces pratiques sectaires ne sont pas les miennes. Je vais continuer à me battre, devant la Cour d'appel de Paris, pour faire reconnaître mon innocence. Benoît Yang-Ting" .

La Miviludes tenait particulièrement à publier dans son intégralité ce droit de réponse. Elle suivra avec attention la suite de la procédure judiciaire devant la Cour d'appel de Paris.
 

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